La canneberge au fil du temps
Publié par Nadine Blanchette le
Publié par Nadine Blanchette le
La culture de la canneberge nous vient des peuples indigènes de l’Amérique du Nord. En fait, l’histoire de la canneberge remonte à bien longtemps avant même que les premiers Européens mettent les pieds sur le continent.
Les autochtones ne faisaient pas uniquement manger la canneberge, mais ils l’utilisaient également au cœur de leur médecine ainsi que pour la teinture de vêtements. Ils l’écrasaient entre autres aussi dans le pemmican (une mixture de viande séchée), les canneberges aidaient ainsi à préserver la viande ou le poisson tout en leur ajoutant des vitamines.
Selon la nation amérindienne, la canneberge était nommée différemment, on l’appelait entre autres sasemineash qui signifie « baie très sure ». Alors qu’au Wisconsin, les Algonquins l’appelaient « atoqua », nom duquel le mot québécois « atoca » est dérivé.
Le mot canneberge, du nom cranberry en anglais, lui a été attribué plus tard par les pèlerins qui trouvaient que sa fleur rose leur rappelait la tête d’une grue (crane en anglais), qui est un grand échassier. Il disait donc Crane-berry, pour les baies de grue. Au fil des années le terme s’est raccourci avec une prononciation rapide pour devenir Cranberry.
Avec la colonisation, le savoir et les bienfaits de la canneberge est transmis des peuples indigènes aux colons. Ceux-ci lui ont donner une place d’honneur à bord des navires pour aider à combattre le scorbut, une maladie qui faisait rage lors des trajets.
Ce n’est qu’à partir du 19e siècle par contre que les cultures commerciales débutent au Canada. C’est William MacNeil qui a planté la première tourbière commerciale en Nouvelle Écosse.
Bien que les plants de canneberges soient capricieux, ils préfèrent des sol acide et humide, ce pourquoi les tourbières sont parfaites, ils sont très résistants au froid.
1939 – Naissance de la culture au Québec. Edgar Larocque introduit la canneberge dans la région du Centre-du-Québec, la rapportant de visites effectuées dans sa famille au Massachusetts.
1954 – La cannebergière Les Atocas du Québec intègre la Coopérative Ocean Spray
1984 – Création à Saint-Louis-de-Blandford de la plus grande cannebergière au monde sur un même site par Marc Bieler.
Début des années 2000 – L’usine de transformation Fruit d’Or devient l’une des plus importantes entreprises agroalimentaires biologiques du Québec.
2018 – Un tiers des superficies cultivées sont en mode biologique
Au début des années 1990 on comptait une douzaine de producteurs de canneberges, aujourd’hui ce nombre ainsi que la superficie cultivée a plus que triplé. La culture de la canneberge aura connu une croissance fulgurante dans les dernières années et permet de classer le Québec au second ou au troisième rang mondial.
Pour la conception de notre toute première gamme de produits cosmétique, nous avons fait appel à des experts québécois établi et reconnu. Notre producteur de plantes biologiques est certifié par Ecocert Canada et il est dédié à la transformation des différentes formes d’extraits tels que, huiles essentielles, eaux florales, macérats, etc., que nous avons travaillé à l’élaboration de cette gamme.
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